Quand le poumon fait un tabac, après y être trop passé … a tabac!

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QUAND LE POUMON FAIT SON TABAC APRES Y ETRE PASSE  … A TABAC !

Une balade sémantico-historique  en toute  indépendance

Bernard PIGEARIAS, NICE

 

Le Pneumologue connaît le poumon, c’est son organe…

Mais depuis quand est-ce bien l’organe perçu comme étant dédié aux échanges des gaz ?

Pourquoi l’appelle-t-on poumon, mot si chargé d’esprit dans ses racines, le pneuma grec ?

Sa fonction est au centre du vivant : la respiration,  le transfert de l’oxygène permettant le mouvement, l’animation de la matière.

Et pourtant cette fonction par essence vitale a permis à l’homme … d’aspirer vers d’autres sources d’inspiration : manquait-il  d’air, ce futur BPCO qui trouvait un plaisir personnel et social dans un retour à une oralité enfumée l’élevant sans doute dans une fuite éthérée ?

Trois à quatre siècles de consommation d’une certaine solanacée des Caraïbes dont l’humanité s’est éprise par voie nasale, buccale préparaient l’explosion d’un usage facilité et encouragé par le traitement industriel de ce qui s’est appelé cigarette.

Le tabac est ainsi passé par le poumon en y passant ainsi lui-même, y perdant ses qualités en toute dépendance neurologique.

Cette socialisation autour du tabac a généré toute une terminologie dérivée ou faussement dérivée : l’on fait un tabac mais pas après y être passé quoique la couleur de la peau rejoint alors certaines teintes automnales éponymes sans forcément rester au parfum toujours éponyme…

Une balade au pays de la sémantique et de l’histoire d’une -belle- plante à histoires …

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