AFD Covid-19 - Santé en commun » : le financement de projets en Afrique
Dans le cadre de l’initiative « Covid-19 - Santé en commun » lancée le 9 avril dernier, l’AFD annonce le financement de six nouveaux projets, pour un montant total de 12 millions d’euros, pour soutenir 16 pays africains. l’initiative « Covid-19 - Santé en commun » Ces appuis ciblent en priorité l’Afrique subsaharienne et les pays de l’océan Indien. Ils répondent aux besoins urgents de recherche-action, surveillance, dépistage, définition des politiques sanitaires et de première prise en charge des patients. Ces projets, en accord avec les autorités sanitaires des 16 États concernés, mobilisent des partenaires: l’Institut de recherche pour le développement (IRD), la Commission de l’océan Indien (COI), l’Institut Pasteur, la Fondation Mérieux, le Centre de recherche, d’étude et de documentation en économie de la santé (CREDES) et l’Alliance for International Medical Action (ALIMA).
Essai clinique et traitement : quelle éthique en cas d’urgence sanitaire ?
En ce temps de crise sanitaire, nous espérons tous trouver rapidement un traitement pour guérir le plus grand nombre. Les réponses mélangent croyance et connaissance et sont peu éthiques. Un excellent travail de quatre chercheuses toulousaines de l’Université de Toulouse-INSERM, nous aide à décrypter la situation "Essai clinique et traitement : quelle éthique en cas d'urgence sanitaire ?
Penser l’après : Sciences, pouvoir et opinions dans l’après Covid-19
Les chercheuses et les chercheurs qui contribuent chaque jour à alimenter notre média en partageant leurs connaissances et leurs analyses éclairées jouent un rôle de premier plan pendant cette période si particulière. En leur compagnie, commençons à penser la vie post-crise, à nous outiller pour interroger les causes et les effets de la pandémie, et préparons-nous à inventer, ensemble, le monde d’après.
La lutte contre la pandémie COVID-19 au Gabon.
Le Pr Edouard Ngou-Milama interroge dans son pays d'Afrique centrale le format médico-social et scientifique de la pandémie et la responsabilité sociale de sa faculté de médecine.
Evolution de la pandémie COVID-19 en Afrique subsaharienne francophone
La progression de la pandémie COVID-19 en Afrique subsaharienne francophone n’est pas aussi rapide qu’on le redoutait. Quelles sont les hypothèses ? Le groupe COVID Afrique U essaye d'en comprendre les raisons tout en étant prudent pour l'avenir
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Face au Covid-19, les clés du succès vietnamien
Bien qu'il partage une frontière terrestre avec la Chine - où la pandémie a débuté - et qu'il compte 97 millions d'habitants, le Vietnam n'a jusqu'à présent enregistré que 268 cas de la maladie, et pas un seul décès dû au Covid-19 (à la date du 23 avril). Après avoir mobilisé sa population et déclaré une "guerre aux coronavirus", le pays a maintenant commencé à lever les restrictions et à autoriser la réouverture des écoles. Comment ont-ils procédé ?
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Le virus SARS-CoV-2, cause de la pandémie actuelle de Covid-19, peut infecter les cellules épithéliales respiratoires humaines par une interaction avec le récepteur humain ACE2 ou récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2. Le SARS-CoV-2 possède à sa surface une protéine nommée Spike ou protéine S ou protéine de pointe. La protéine S joue donc un rôle important dans l’infection par le SARS-CoV-2 ainsi que dans l’induction des réponses des anticorps de neutralisation et des cellules T et dans l'immunité protectrice. Une étude anglo-américaine diffusée sur le site de prépublication biorxiv a annoncé que des mutations de cette protéine S serait à l'origine de sa virulence, expliquerait que la souche du coronavirus SRAS-COV-2 présente en Europe et dans le reste du monde ne serait pas la même que celle qui a sévi les premiers jours de l’épidémie en Chine. La protéine S est la “cible de la plupart des stratégies vaccinales et des thérapies à base d'anticorps, la survenue de nouvelles mutations pourrait rendre inefficace les vaccins contre la nouvelle forme du coronavirus.
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